Les delocalisations
Entre 1980 et 2007, l'industrie française a perdu 36% de ses effectifs, soit un total de 1,9 millions d'emplois ou encore 71.000 par an, selon une étude de la Direction générale du Trésor et de la politique économique (DGTPE).
La crise économique amplifié le phénomène : en 2009, ce sont près de 200.000 emplois qui ont été détruits dans l'industrie française.
La délocalisation désigne le transfert d'activités, de capitaux et d'emplois d'une entreprise dans un autre lieu afin de bénéficier d'avantages compétitifs.
La désindustrialisation est la réduction du secteur industriel.
Les délocalisations sont elles responsables de la désindustrialisation ?
Nous allons donc voir l’externalisation des entreprises, les progrès technique et l'impact de la concurrence étrangère.
1) l’externalisation des entreprises Les industriels ont cherché à renforcer leur efficacité en externalisant une partie de leurs activités vers le secteur des services, notamment l'intérim dont les employés sont comptabilisés dans le secteur tertiaire même si leur activité reste industrielle. Un quart des pertes d'emplois industriels de 1980 à 2007 serait dû à ces transferts.
2) les progrès technique
30% des pertes d'emplois seraient liées au progrès technique et à la baisse de la demande des ménages. Les gains de productivité réalisés au cours des trente dernières années ont tout d'abord réduit le besoin de main d'œuvre; ils ont par ailleurs entraîné une hausse des revenus des agents, ce qui s'est traduit par une modification de la structure des dépenses des ménages au profit des services.
3) l'impact de la concurrence étrangère
Selon une stricte approche comptable, la concurrence étrangère expliquerait 13% des destructions de postes. Selon une approche plus économique, la concurrence étrangère serait responsable de 45% des destructions d'emplois industriels.
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