Les différences de taux d’activité entre les catégories socio-démographiques.
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Au début de l’année 2005, selon les enquêtes de recensement, la population des ménages ordinaires de la France métropolitaine comptait 28,2 millions d’actifs, dont 24,9 millions de personnes ayant un emploi et 3,3 millions de chômeurs. Le taux d’activité de la population en âge de travailler aurait globalement peu progressé entre 1999 et 2005 mais la population active a légèrement changé de visage. Le taux d’activité est le rapport entre la population active et la population étudiée. Pour définir « catégorie socio-démographique » il faut connaître les notions de groupe (ensemble large ou restreint ayant des traits communs [opinions, goûts, activités …]) et de démographie ( à partir de données statistiques, la démographie analyse les phénomènes qui déterminent la composition des groupes humains dans le temps). Il existe des différences entre les taux d’activité des différents groupes, mais à quel point sont elles marquées ? Pour quelles raisons les différences sont elles présentes et sont elles similaires partout ? A quels groupes ces écarts peuvent ils s’appliquer tout particulièrement ? En France, de nos jours, comment se manifestent les inégalités de taux d’activité entre hommes et femmes ? Après avoir vu que les disparités peuvent être misent sur le compte de l’environnement social des individus, la question de l’homogénéité de ces différences au niveau national sera étudiée.
La mixité croissante du marché du travail et la meilleure qualification des femmes n’ont pas empêché le maintien de fortes différences entre taux d’activité des hommes et taux d’activité des femmes. Ces disparités sont liées à des comportements très ancrés que ce soit dans l’histoire ou dans la vie quotidienne, aussi bien dans le domaine privé que sur les lieux de travail. En 2005, selon l’INSEE, 77 % des hommes et 68% des femmes de 15 à 64 ans sont actifs. Pourquoi cet écart de taux d’activité