Les différents régimes juridiques s'appliquant aux métiers du Conseil en Gestion de Patrimoine
SOMMAIRE
INTRODUCTION
Des années 1970 aux années 1990, avec la croissance économique fulgurante que le monde a connu, le succès des revenus dérivés du pétrole, et le boum de la finance internationale, les bourses et les marchés du monde entier ont littéralement explosé, du moins dans les pays les plus développés.
La population a rapidement ressenti les retombées positives de cette situation et a vu son train de vie s’améliorer nettement en l’espace de seulement quelques années. Devant cet état de fait, des nouveaux métiers se sont créés selon les besoins, à l’instar des courtiers et des agents d’affaire pour tirer le meilleur profit possible des revenus des ménages.
Ces professionnels d’un nouveau genre cherchent à placer le patrimoine des familles les plus aisées pour les faire prospérer, tout en exigeant de juteuses commissions au passage.
De multiples scandales et faillites ont explosé au grand jour au début des années 2000, liés à des placements frauduleux, ternissant ainsi la réputation des courtiers et des financiers en général.
Aujourd’hui la discipline reprend son essor, à travers une nouvelle dénomination et avec de nouveaux composants.
Pour le moment le statut de CGPI n’est pas reconnu en tant que tel en France, mais une proposition de loi a été mise en avant afin de définir et encadrer le métier.
Aujourd’hui on compte environ six personnes (physiques ou morales) qui peuvent exercer le métier de conseil en gestion de patrimoine, soit de façon accessoire ou soit comme activité principale.
Chacun de ces statuts requiert des connaissances et des compétences avec des diplômes particuliers, c’est pour cela que le métier de CGP regroupe une population hétérogène, issue des professions bancaires, immobilières ou du domaine de l’assurance.
Malgré que le métier soit en plein essor, les conseillers en gestion de patrimoine français gèrent des