Les echanges internationaux
1. La nature et la mesure des échanges internationaux
1.1. En quoi consistent les échanges internationaux ?
Les échanges internationaux sont des échanges entre pays pouvant porter sur : – des marchandises (produits agricoles, produits des industries extractives, produits manufacturés) ; – des services (transport, voyages, assurance, publicité, santé…) ; – des capitaux, et en particulier des investissements directs à l’étranger (IDE) qui, d’après le FMI, sont des « engagements de capitaux effectués en vue d’acquérir un intérêt durable, voire une prise de contrôle dans une entreprise exerçant ses activités à l’étranger ». Ils peuvent correspondre à la création d’une entreprise par un investisseur étranger (ex. : Toyota à Valenciennes), à l’acquisition d’au moins 10 % du capital d’une société étrangère déjà existante, au réinvestissement des bénéfices par la filiale sur le territoire d’implantation ou à des opérations entre maison mère et filiale à l’étranger (ex. : prêt) ; – des migrations internationales de travailleurs ; – des informations et des technologies (transfert de technologies, diffusion de l’information).
1.2. Comment évaluer les échanges internationaux ?
A. Présentation générale de la balance des paiements La balance des paiements (BP) est un document comptable qui récapitule, pour une période donnée, l’ensemble des opérations ou flux réels (échanges de biens et services entre résidents et non-résidents), financiers (IDE et placements réalisés par les résidents à l’étranger et par les non-résidents en France) et monétaires (variations des créances et dettes en devises vis-à-vis du reste du monde) effectués entre résidents d’un pays et non-résidents ou reste du monde. Sont considérées comme résidents français les personnes ou les entreprises qui développent durablement leurs opérations économiques, financières et monétaires en France. Ainsi, un résident peut être étranger (ex. : la filiale d’une firme transnationale – FTN – américaine