Les echecs
Depuis toujours, l’Homme a eu une tendance à favoriser les classes guerrières : à Rome, l’Empereur était un guerrier, les chevaliers étaient connus et aimés pour leurs prouesses sur e champ de bataille, Napoléon gagna sa popularité auprès du peuple grâce à sa capacité à remporter des combats. Les grands guerriers étaient considérés comme des héros à qui on vouait des chants, érigeait des statues et écrivait des poèmes à leur gloire. Mais comment ces artistes parvenaient à représenter l’Héroïsme à travers une figure immobile, grâce à des couleurs, des vers et des formes ?
C’est donc pourquoi, à travers des œuvres de différents genre dont un chant de la célèbre Iliade de l’aède Homère, qui transcrit les derniers mois du siège et en particulier la mort du cousin et amant d’Achille, Patrocle, le poème, tiré du recueil Les villes tentaculaires, « Statue »(2) du belge Emile Verhaeren qui fait la description de la statue d’un soldat, un extrait d’un merveilleux roman qu’est le Tome 2 de L’âme du temple qui rapporte la prise d’Acre par les musulmans en 1291, le tableau Achille se lamentant sur la mort de Patrocle de Gavin Hamilton représentant la mort de Patrocle et la peinture de Jacques-Louis David nous montrant un Napoléon prêt à charger menant ses hommes au combat, Napoléon Bonaparte, chef des armées, nous mènerons l’analyse de la représentation et de la description du héros ainsi que de ses actes sur le champs de bataille, comment sont importance est elle présenté sur la toile ? De quelles manières leur assure t-on une place centrale ? Ou encore, quelle ampleur a-t-il sur le déroulement de l’action en cours ? Thème qui est repris par tous les textes car, en effet, l’héroïsme est mis en valeur par la capacité d’une personne à surmonter une épreuve considérée comme rude. Puis nous nous intéresserons à la capacité de ces figures à mener des hommes, les procédés employés qui font que leurs actions et leurs paroles nous touchent, nous, lecteurs