DE L’AMITIE

Nous allons vous présenter un extrait des « Essais » de Montaigne. Tout d’abord Montaigne est, rappelons-le, un auteur humaniste de la Renaissance.
Montaigne a créé un genre littéraire nouveau : l’essai, où l’auteur parle tout au long de ses texte à la première personne, et propose à ses lecteurs des réflexions sur différents sujets. Les Essais lui permette de prendre position sans prétendre détenir la vérité.

L’extrait « De l’amitié » analyse les liens profonds entre Montaigne et La Boétie. L’auteur différencie totalement cette amitié fusionnelle des amitiés superficielle, puis nous expose cette sorte d’union presque fusionnelle entre les deux hommes.

Montaigne nous met en garde contre les amitiés temporaires, des vrais et sincères amitié tel que La Boétie l’était pour lui, en écrivant « qu’on ne me mette pas en ce rang ces autres amitiés communes ».
Pour cela il remet en question la façon de concevoir l’amitié avec des formules de phrase telle que « ce que nous appelons amitié » qui semble remettre en cause ce qu’est réellement l’amitié.
Montaigne malgré tout, ne dénigre pas ces amitiés ordinaires, elles sont pour lui tout de même importantes, il dit que dans ces amitiés « les âmes s’entretiennent »; pour autant il les présente de façon limitée : elles ne sont à ses yeux « qu’accointances et familiarités » c’est-à-dire des relations qu’on peut penser douteuses, un peu légère, voir superficielle.
Il voit l’amitié comme un réel trésor, et la compare à un fruit, il dit également que « l’amitié se nourrit » comme une métaphore pour dire que La Boétie et lui se nourrissait l’un de l’autre.
Montaigne emplois le lexique du bien-être avec « meilleur » « parfait », « merveilleux »

Montaigne nous expose son amitié avec La Boétie comme si il parlait d’une véritable histoire d’amour. En 4 lignes il associera 3 fois l’amitié à la jouissance. Il dit que son amitié avec La Boétie est « une passion ».
Il répète à de nombre reprise « l’un et