Les etats totalitaires et la mobilisation des esprits
L'extrait s'ouvre sur le portrait réaliste d'un vieillard qui s'insère dans le récit. On peut le voir grâce au jeu des temps verbaux les verbes d'action «vint», «se recula» montrent que le texte commence au passé simple. Mais l'arrivée de la description est marquée par les verbes qui ont tantôt pour sujet le vieillard, tantôt Nicolas poussin qui est désigné par l'expression «ce jeune homme».Dance ce passage, le temps dominant est le temps de la description car le passé simple fait place à l'imparfait. Les mots «l'escalier», «le palier» posent le cadre spatial de la rencontre au début du texte. La phrase «le jour faible de l'escalier» à la fin du portrait souligne la situation du personnage dans le décor. Grace aux expressions «l'ami du peintre», «la bonne nature d'un artiste» et «des gens qui aiment les arts», le contexte du récit est posé. Ensuite, le portrait est également marqué par le souci réaliste de la précision. Le champ lexical du visage est mis en valeur par les mots nez, yeux,... et les expressions «rabat de dentelle», «pourpoint» qui suggèrent les indications concernants les vêtements du personnage. En s'appuyant sur une étude des procédés grammaticaux, on montre comment Balzac précise son portrait. Les adjectifs qualificatifs épithètes «chauve», «bombé», «grise»...; les compléments du nom «rabat de dentelle», «une lourde chaine d'or» ; des compléments de l'adjectif «dentelle étincelente de blancheur» ; des compléments d'agents « garni d'une barbe grise» , «fleuri par les fatigues de l'âge» ; des subordonnées relatives « ce personnage auquel le jour faible de l'escalier pretait encore une couleur fantastique» ; les participes présents «retombant» ; les participes passés «écrasés», «retroussé», «garni», «fleuri» ; et enfin les adverbes «fièrement», «singulièrement» ; soulignent tous que les groupes nominaux sont étoffés et que les procédés de caractérisation sont variés. L'énumération «chauve, bombé,