1916, quelques part en Europe

Fin 1916, la Guerre en Europe semble ne plus finir. L'avancée des forces en opposition, ne se fait plus qu'au prix de milliers de morts, et une crise générale semble toucher tous les secteurs liés à l'économie. Après une rapide guerre de mouvements en 1914, les fronts se sont stabilisés, et les armées campées face à face, s'entretuent inlassablement, sans pour autant progresser. D'un coté, la Triple Alliance de l'Allemagne, de l'Empire Austro-Hongrois et de l'Italie; de l'autre, la Triple Entente de la France, de la Russie, et du Royaume Unis; s'affrontent sur deux fronts principaux en France et en Russie. Les forces en présence sont considérables, mais plus ou moins égales, et les combats, bien que terriblement meurtriers semblent ne plus aboutir à rien. 1916 verra également les batailles de Verdun et de la Sommes qui feront plus de 2 millions d'hommes parmi les deux camps, pour de faibles résultats. L'issue de la guerre n'a jamais été aussi incertaine, et le désespoir semble guetter les hommes, d'autant que l'économie européenne s'effondre peu à peu. En Amérique, l'opinion générale est à l'isolationnisme; et même si une minorité exilé en Europe a décidé de prendre les armes, le peuple dans sa globalité refuse de payer le prix d'une guerre dans laquelle il n'a aucune concession. Le gouvernement de Wilson soutient cependant directement le Royaume Unis, allié de longue date, et la cause française en particulier, qu'il juge défendre dans le conflit des valeurs identiques à celles sur lesquelles reposent la Nation. Ainsi, en 1914, lorsque la guerre est déclarée, la communauté américaine à Paris appelle ses membres à l'engagement volontaire, et un pont économique, constitué d'une impressionnante flottille commerciale, est mise en place entre les Etats Unis et la Grande Bretagne.
En 1916 pourtant, malgré les positions politique de l'administration Impériale, et la crise du Lusitania en 1915, sa population composé en majorité