Les fables de la fontaine sont toujours moral
Pour La Fontaine, la littérature doit être utile autant qu'agréable : « Le conte fait passer le précepte avec lui », le Pâtre et le Lion. Il sait d'ailleurs que plaire est le meilleur moyen pour instruire.
Et il ne vise pas seulement l'instruction des enfants. Certes, son premier recueil est dédié à l'enfant qui, parmi tous, est l'élève de choix pour le poète : le Dauphin – mais là encore, comme plus tard dans le fait qu'il s'adresse au jeune duc de Bourgogne, il faut voir la part de la tradition :
« Le monde est vieux dit-on, je le crois ; cependant
Il le faut amuser encor comme un enfant » Le Pouvoir des Fables.
Aussi les fables par Jean De La Fontaine ont été écrites de façon éducative. Il insiste sur ses intentions morales dans son premier recueille dédié à Dauphin et dit :
« Je me sers d’animaux pour instruire les hommes »
On pourrait évidemment croire que ces fables sont pour les enfants mais non au contraire elles sont destinées aux adultes, car un enfant ne pourrait pas vraiment comprendre le sens de la fable ou la leçon à en tirer. Dans la fable « Le Loup et l’Agneau », à votre avis qui un enfant aurait préféré être ? Bien évidemment il aurait préférer prendre la place du loup, le plus fort qui à la fin s’empare de l’agneau. Un enfant aurait cru que le Loup était le plus intelligent, le plus rusé, celui qui trouve le plus d’argument et qui a surtout raison ; alors qu’un adulte lui aurait pensé l’inverse et aurait su qu’il y a une leçon à en tirer. Ce qui est le but d’une fable