Les fables de LF
Question 4 → a/b
On peut constater que le Renard est un courtisant habile, dans son discours, il fait preuve d'une grande soumission au Lion. On peut lire que le Renard flatte le Lion, au vers 34 « vous êtes trop bon roi », il n'hésite pas à le féliciter pour avoir mangé les moutons et le berger au vers 37 et 38 « Vous leurs fîtes, Seigneur, En les croquant, beaucoup d'honneur » afin d'obtenir grâce auprès de son Seigneur, le Renard accuse les moutons d'être sots, c'est une manière pour lui de courtiser son Seigneur en culpabilisant les moutons idiots qui seraient venus aux abords du Lion pour qu'il les mange.
Le Renard exprime un grand mépris pour les moutons, au vers 36 « canaille, sotte espèce » il accuse cette espèce d'être peu utile cependant il n'hésite pas à s'en nourrir. Le Renard est le symbole de la ruse dans les fables de Jean de La Fontaine, il n'hésite alors pas à flatter le Lion en accusant les moutons d'être des sots pour le déculpabiliser auprès des autres animaux et pour être dans ces bonnes grâces, il atténue la faute du Roi pour ne pas avoir à avouer ces crimes.
Question 5 → a/b
L'âne reconnaît sa « faute » mais cherche cependant à l'atténuer dans les vers 50 « qu'en un pré de moines » et 52 « quelque diable aussi me poussant » il reconnaît qu'il n'a pu résister à ces prés. Même il cherche à atténuer sa faute, on peut voir qu'il a tout de même quelques scrupules dans le vers 54 « je n'en avais nul droit puisqu'il faut parler net », il cherche à montrer qu'il est bel et bien coupable, mais que sa faute est moindre.
Les autres animaux ne tiennent pas compte des circonstances atténuantes, car ils cherchent un coupable à tout pris. Le lion qui a commit des réels fautes ne sera pas accusé parce qu'il est leurs Seigneur et que le Renard n'a pas hésite à lui faire des éloges durant son discours. Les autres animaux ont aussi reconnus leurs fautes et ne restant plus que l’Âne à accuser, les