Commentaire n°1 Flaubert, dans Madame Bovary, auteur romantique, considéré comme naturaliste chez certain, est du XIX eme siècle, nous montre un extrait stratégique de son œuvre car il relate un moment très attendu d’Emma, il marquera en même temps, le début d’une grande frustration (annoncé par l’Ironie de Flaubert). Cet extrait se situe au chapitre huit dans la première partie, extrait de « Le Bal de la Vaubyssard » où Emma se rend avec son marri, au château de la Vaubyssard. Qu’est ce que Flaubert cherche à montrer avec ses différents procédés dans l’extrait de la Vaubyssard ? Nous montrerons dans un premier temps la satire social. Ensuite, nous verrons le beau rêve d’Emma, partagée entre deux mondes. Tout d’abord, cette longue scène est l’occasion pour Flaubert de montrer un nouveau milieu social, la description volontaire, ironique des aristocrates invités au bal avec la présence des clichés et des bavardages mondains. L’uniformité des personnages, « quelles que fussent leur différence d’âge, de toilette ou de figure ». La présence d’une littérature un peu dépassé, un idéal du séducteur et de la chevalerie correspond à un « vieil » idéal esthétique. Une conversation plate et pleine d’idées reçues. La construction de phrase sans article, « on causait Italie » évoque un sujet de conversation banale, convenu, et l’énumération suivante est en quelque sorte « une carte postale » sans originalité. Le ridicule, omniprésent, avec la présence de l’animalisation, se qui créer une confusion inattendue et grotesque au lecteur, les personnages deviennent une sorte de prolongement de leur vêtement, « leur cou tournait à l’aise sur des cravates basses ; leurs favoris long tombaient sur des cols rabattus… ». Puis, il est dit que les « coureurs engraissent ». Flaubert, se moque du détournement que le langage des courses peut faire opérer à la langue, « Miss Arabelle et Romulus, et gagné deux mille Louis à sauter un faussé, en