Les fables
Au XVIIème siècle, Jean de la Fontaine renouvelle, enrichit la fable en créant une véritable art littéraire. La Fontaine fait de la fable un oeuvre poétique alors qu'auparavant on ne la voyait que comme un travail de rhétorique. Le récit, le "corps" de la fable tient désormais une position plus importante puisqu'il a aquis son statut poétique. C'est alors qu'une question se pose : à quoi tient d'avantage le "pouvoir de la fable": au récit ou à la morale? Est-ce que le pouvoir poétique du récit a une imporance supérieure au rôle didactique de la morale? La morale garde certes une valeur considérable en ce qui concerne l'intégrité de la fable mais le récit présente une autre façon de persuader le lecteur, une façon souvent plus efficace.
Tout d'abord, la morale reste importante en ce qui concerne la fonction instuctive ou argumentative de la fable. Il est nécessaire de prendre en compte le fait que la morale nous guide dans la lecture de la fable. Elle nous aide à comprendre le récit. Souvent dans les Fables de la Fontaine, plusieurs arguments sont présentés dans le récit. C'est le cas dans certaines fables telles que "Le vieillard et les trois jeunes hommes". La morale nous guide pour identifier quel personnage a raison ou bien lequels des arguments est le plus juste. C'est alors qu'on voit clairement dans "Le viellard et les trois jeunes hommes" que le vieil homme a raison. Il faut profiter du moment présent parce qu'on n'est jamais sûr de son avenir. En plus de diriger le lecteur dans ses choix d'arguments, la morale peut