II/ LES FACTEURS DE LA MOBILITE (ou de la rigidité)
SOCIALE
A/ ROLE DE L’ECOLE : l’Ecole a néanmoins permis une plus grande mobilité
1) la démocratisation scolaire a facilité l’accès à des postes de cadres (doc 13 p
171, q 1 à 3 et doc 14 q 1et 2)
La hausse du niveau de formation des français s’explique par deux choses :
- l’accès d’un plus grand nombre au bac et aux études supérieures (démocratisation et massification) - l’allongement de la durée des études
Mais pour que les fils d’employés ou d’ouvriers accèdent aux postes de cadres, il fallait aussi que leur qualification augmente. L’école a joué un grand rôle dans l’accès aux statuts de cadres: prolongation de la scolarité obligatoire (1959: 16 ans) et ouverture du collège pour tous, du même collège pour tous (loi Haby: 1975).
Le diplôme paraît l’instrument magique pour accéder à une position sociale (entretenant ainsi que le diplôme suffit pour gravir les échelons, d’ou une forte attente de la part des parents).
Dès lors la société semble méritocratique (définir).
2) mais cette massification a des effets pervers : la dévalorisation des diplômes
(doc. 18 q 1 et 2 ; et 19 page 174 questions 1 et 2)
Alors que le nombre de postes de cadres augmente moins vite que le nombre de diplômés, le rôle de l’école devient moins déterminant. Il ne suffit plus d’avoir un diplôme supérieur pour accéder au statut de cadre.
De manière générale, le ralentissement des créations d’emplois (donc montée du chômage) coïncide avec l’augmentation du nombre de diplômés. Dès lors, il y a inflation des diplômes et donc dévalorisation des diplômes.
Massification => inflation des diplômes => dévalorisation des diplômes
(C’est ainsi que Boudon explique le paradoxe d’Anderson (doc 19 page 174): « malgré une élévation du niveau de diplôme, les fils retrouvent souvent la même position sociale que le père ».)
3) et la réussite est inégale, l’inégalité des chances subsiste: l’accès aux études est inégal selon le milieu