Les facteurs determinants de la remuneration
Introduction :
La difficulté qu’ont les organisations à acquérir et conserver une position concurrentielle durable résulte souvent dans leur incapacité à attirer et retenir un personnel compétent. C’est en partie pour cette raison que la gestion des ressources humaines, constitue une fonction importante dans la recherche d’une plus grande performance organisationnelle. Parmi les différentes activités de la GRH , la gestion de la rémunération semble constituer une activité à fort potentiel permettant aux entreprises qui en font bon usage d’aspirer à une plus grande efficacité.
En effet, la rémunération, tant sur le plan des niveaux, des formes et des modes de gestion peut, selon le contexte, agir sur une variété d’attitudes et de comportements.
Entre autres, la rémunération peut influencer l’attraction (l’acquisition des ressources humaines désirées), la rétention (la conservation des ressources humaines désirées), la performance au travail (la motivation et la mobilisation), la flexibilité organisationnelle et le développement des compétences. C’est en considérant l’ensemble des ces effets potentiels que certains auteurs, dont Gomez-Mejia et Balkin (1992), sont arrivés à la conclusion que la rémunération constituait une activité de la GRH d’importance stratégique.
C’est dans cet esprit que certaines organisations considèrent que la rémunération ne doit pas uniquement être ajustée à un poste précis ou à une situation financière donnée, mais à des individus, à leur performance ainsi qu’à la vision, aux valeurs, aux stratégies et à la culture véhiculée par l’entreprise. Ce besoin d’ajustement place les entreprises devant une panoplie de choix en matière de politiques et de pratiques de rémunération. Par exemple, doivent-elles préconiser la performance collective ou individuelle? Cherchent-elles à récompenser le risque ou la loyauté ? Veulent-elles instaurer une gestion de la rémunération transparente ou