Les fascismes francais
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Les Fascismes Français
Alors que l’Europe se relève de la Première Guerre mondiale, tous les pays connaissent de grands bouleversements politiques. La crise économique de 1929 arrive pour achever de déstabiliser les nations, quelques soient leurs régimes. L’Italie tombe dans l’escarcelle d’un Fascisme nouveau, l’Allemagne suivra avec le Nazisme, l’Espagne à son tour connaitra une terrible guerre civile qui conduira à la victoire du Franquisme. Ces trois régimes, bien que différents sur de nombreux points se retrouvent souvent dans leurs dogmes ou leurs idéologies. Sans être pour autant similaires ils se dressent face aux démocraties Française et Anglaise. Or ce qui a conduit à l’instauration de ces régimes totalitaires, ou autoritaires, est un courant, un mouvement, que chaque pays européens connaitra, avec plus ou moins de force et de violence, mais avec un ancrage solide au sein de certaines franges de la population.
Nous nous intéresserons ici au cas de la France face à un fascisme français. Tout d’abord il faut définir le terme, très controversé, de fascisme, qui ne se délimite plus qu’à la simple expérience Italienne du régime de Mussolini mais est devenu par extension une définition des régimes qui aspirent au pouvoir total, à la suppression des libertés et à l’encadrement des populations. Pour Ernst Nolte, un historien Allemand de la seconde moitié du XXème siècle, spécialiste du fascisme et ayant travaillé sur ses variations Européenne, le fascisme réponds à six critères, et tout mouvements les regroupant tous dans son idéologie peuvent réellement être considérés comme fascistes. Les six critères sont donc : l’antimarxisme, l’antilibéralisme, l’anticonservatisme, le principe du Chef, la présence d’une Armée de parti et les prétentions totalitaires. Si un mouvement n’en compte que quatre ou cinq, il est qualifié alors de profasciste, ou protofasciste, ceux n’en comptant