Aïssatou Diagne

Jeudi 10 Avril 2014

Dans le cadre du sommet Afrique de l’Élysée, le journaliste Serge Michel de Le
Monde a écrit un article sur l’aspect économique des relations entre la France et les pays
Africains. L’article titrée “La croissance africaine pourrait garantir 240 000 emplois à la
France” parle du contexte de ce sommet et rapporte certains propos des différents dirigeants qui y étaient présents.
En effet, l’Afrique a été surnommé le “continent de l’avenir” par plusieurs économistes et politiciens vu sa puissance démographique et économique grandissante.
Cependant, la France pert progressivement de l’influence économique sur le continent même si elle a été le colonisateur d’une grande partie de l’Afrique. La part de marché de la France en Afrique n’est aujourd’hui que de 4.7% et va probablement rétrecir à 3.5% d’ici
2020. Le président de la république, François Hollande, à la cloture de cette conférence, a donc réitéré l’importance de réagir dès maintenant pour arrêter ce déclin en investissement et bénéficier de la croissance économique de l’Afrique car elle peut produire ou sauver jusqu’à 360 000 emplois dans l’Hexagone d’ici 2020 si ce taux d’investissement est maintenu. En contrepartie, les dirigeants Africains sont aussi interessés sur une alliance croissante à condition d’être traités comme des égaux et des partenaires. L’Afrique, comme le dit la ministre des finances du Nigéria, n’a pas besoin d’aide au développement mais plutôt d’investissements et elle a beaucoup de prétendants pour cela donc il est important que la France se bouge dès maintenant.
Dans cet article, on voit que l’actualité touche sur une nouvelle réalité concernant les relations entre la France et l’Afrique. On est plus au lendemain de la décolonisation ou du néocolonianisme où on parle de Françafrique mais pluôt d’enjeux économiques réels pour la France d’avoir comme partenaires, et cela partenaire égalitaire, les