Les femmes dans les salo
Aux 18 eme siecle, l'on croit toujours que les femmes sont faibles, fragiles, douces, trop sensibles... la sphère privée en est donc attribué au domaine des femmes et la sphère publique appartienne aux hommes. Destinées à la maternité, les femmes doivent en conséquence prendre soins des enfants ... et du mari. « Toute l'éducation des femmes doit être relative aux hommes. Leur plaire, leur être utiles, se faire aimer et honorer d'eux, les élever jeunes, les soigner grands, les conseiller, les consoler, leur rendre la vie agréable et douce : voilà les devoirs des femmes dans tous les temps, et ce qu'on doit leur apprendre dans leur enfance ». Le raisonnement qui fonde cette totale exclusion du domaine public consiste à constater, avec la sexuation, des différences physiques immédiatement jugées "faiblesses", "infériorités", et à extrapoler du physique au mental. Il consiste aussi à faire état de différences dans les tâches et les fonctions à un moment donné, différences qui se répercutent sur les réactions quotidiennes. Définies comme "naturelles" parce qu'anciennes, ces différences deviennent génératrices d'assignations définitives et exclusives sans que jamais soit envisagée une perspective historique ou une réflexion sur l'organisation sociale.
Que pensent-on des salons en Europe Dans les salons, l'art de la conversation est porté à sa quintessence. Voici à cet égard un commentaire de Voltaire : « Le langage français est de toutes les langues celle qui exprime avec le plus de facilité, de netteté et de délicatesse, tous les objets de la conversation des honnêtes gens ; et par là elle contribue dans toute l’Europe à un des plus grands agréments de la vie. »
Ces salons féminins et l’esprit qui y règne sont admirés par les étrangers. Caraccioli, un intellectuel italien, s’écrie : «La jolie nation ! Ils brillantent tout ce qu'ils disent, ils assaisonnent tout ce qu'ils font. Ce sont les femmes qui veloutent les