Les femmes de tremblay sont-elles victimes des mêmes carcans de mère, sainte et putain tels qu’ils sont présentés dans la pièce de denise boucher
À première vue, les femmes de Tremblay et de Denise Boucher sont victimes du même carcan de sainte, car les deux auteurs dénoncent, à travers les saintes vierges, le même sentiment d’impuissance des femmes face à leur destin. Par ces propos, Denise Boucher présente une idéalisation de la sainte femme à travers une statue. La Statue représente une image qui ne peut changer : « j’ai les deux pieds dans le plâtre», (p.80) dit-elle. Cette métaphore dénote l’incapacité de la statue à bouger, elle est figée et donc prisonnière de sa propre sainteté. L’illustration de la sainte vierge est un modèle à suivre qui ne plaît pas à toutes les femmes. C'est ainsi qu'est représentée l’impuissance et la l’impossibilité de changement des femmes figurants dans les deux œuvres. De plus, le chœur des femmes, illustré par Tremblay, vient soutenir l’image de la sainte femme impuissante, où elles doivent s’asservir à ce modèle de femme idéale. Les femmes sont confinées dans un passé de société conformiste. L’auteur à recours à un monologue de femmes, qui énumèrent toutes les corvées qu’elles ont à faire au foyer. Il s’avère qu’une connotation dépréciative en ressort à travers les mots utilisés, tels que : « tannée, enragée, j’t’écœurée, mortel, crevée, endurer » (p.13-14). Le chœur des femmes est le résultat de l’image de la Statue, (jcomprend pas trop le rapport parce que c’était l’autre paragraphe la statue…) emprisonné dans ce carcan d’image idéale de la femme qu'elles détestent. Bref, l'omniprésence de la religion idéalise l'image de la femme, qui reste ensuite vouée à répondre à cette morale castratrice, ce qui peut être comparé à certaines situations dans l'oeuvre Maria Chapdelaine. D’autre part, dans Les fées ont soif et Les belles sœurs, certaines femmes sont victimes du même carcan de putain