"Les femmes savantes" de molière - acte v, scène 1
Dans la scène 1 de l'acte V, Henriette tente vainement de persuader Trissotin de changer d'avis sur leur mariage.
Trois thèmes principaux sont développés ici : dans un premier temps, il s'agit d'analyser le comportement de Trissotin face aux arguments qu'Henriette emploie pour dévoiler sa vraie nature.
En second, c'est le personnage d'Henriette qui fait preuve de finesse et qui nous montre qu'elle sait se défendre quand il s'agit de son avenir, grâce à une grande richesse argumentative qui est étudié.
Puis enfin, en troisième partie, il est plus particulièrement question de la dernière tirade d'Henriette, dans laquelle elle reprend tous ces procédés en y ajoutant l'ironie.
Henriette pose un argument, en effet, elle pense ici que Trissotin veut l'épouser pour sa dot et donc pour se débarrasser de lui elle pense « qu'] un vrai philosophe» se moque de l'argent. L'adverbe «vrai» est un sous-entendu, si Trissotin est un philosophe elle n'a aucunement besoin de rajouter «vrai».
A ces mots, Trissotin répond facilement que «[ce n'est] point là ce qui [le] en [elle]» mais plutôt «[ses] brillants attraits, [ses] yeux perçants et doux».
Il la flatte et fait même un jeu de mots en faisant rimer «tendresse» avec «richesse». Molière donne ainsi un ton comique.
En effet, «richesse» est un état tandis que «tendresse» est un sentiment.
A ce premier argument, Trissotin s'est bien défendu, mais Henriette n'insiste pas et tout de suite propose un second argument. Elle avoue que de son cœur «Clitandre s'est fait maître». C'est plutôt osé et normalement, un homme qu'elle qu'il soit ne peut continuer à espérer un mariage mais Trissotin de ne se démonte pas et donne l'argument
«Qu' [il] pourr[a] trouver l'art de [se] faire aimer», cet argument bien qu'il soit acceptable au XVII siècle,