LES FEMMES SAVANTES- MOLIERE acte III, scène 2

La Préciosité né au premier XVIIème siècle (à l’époque du Cid), pendant l’âge baroque et avant le Classicisme. A cette époque, e climat politique est instable (avec les Frondes, les guerres protestantes contre catholiques qui installent une confusion militaire…). L’esthétique précieuse s’inscrit dans cette instabilité ; et les hommes raffinés étant à la guerre, les femmes prennent le ressort intellectuel. C’est un mouvement intellectuel et sociétal, marqué par la naissance de l’art de vivre à la française (l’art de la table…). L’art de la conversation se développe dans des salons tenus par des femmes : Mme de Rambouillet et sa fameuse « chambre bleu », Mme de Scudéry, Mme de Lafayette, Marie-Laure de Noailles- dernier salon. Mme de Sévigné n’était pas une Précieuse mais les fréquentaient.
Les Femmes savantes sont représentées au théâtre du Palais Royal pour la première fois en 1672. Avec le Tartuffe, Le Misanthrope, les Femmes savantes est une grande comédie en vers possédant des points communs avec Les Précieuses Ridicules, datant de 1659).

Philaminte, Armande et Bélise respectivement mère, fille et tante se piquent de bel esprit. Armande, fille de Philaminte et Chrysale a une sœur, Henriette. Celle-ci est son opposée en tout point, notamment par ses goûts terre à terre. Les deux sœurs avec deux aspirations différentes deviennent ennemies à cause d’un jeune homme, Clitandre. Celui-ci est amoureux d’Henriette. Il a d’abord quelques vues sur Armande, mais finit par se lasser fortement de son extravagance intellectuelle. Il s’attache désormais à Henriette, qui n’est pas insensible à ses charmes. La question est donc : « est-ce que Clitandre va épouser Henriette ? Elle a l’appui de son père et de son oncle. Mais c’est en fait Philaminte qui a d’autres projets pour sa fille : donner la main d’Henriette à un homme dont elle s’est « coiffée », entichée : Trissotin (son nom signifie « trois fois sot »). On voit