les fleurs du mal ; baudelaire
Dès le premier quatrain, on aborde le thème de la solitude. L’homme se parle à lui même, il se pose des questions, et il s’adresse à son âme « Que diras-tu ce soir, pauvre âme solitaire ». Puis il s’adresse à son cœur « Que diras-tu, mon cœur, cœur autrefois flétri », Ces questions nous montrent qu’il n’est pas vraiment sûr de lui. Nous pouvons penser qu’il est tomber amoureux d’une femme après une déception amoureuse puisqu’il dit « cœur autrefois flétri » puis plus loin « dont le regard divin t’as soudain refleuri ». L’auteur utilise une métaphore : il parle de son cœur comme d’une fleur, comme quelque chose de fragile, de sensible. Il qualifie la femme qu’il aime avec des adjectifs très mélioratifs : « A la très belle, à la très bonne, à la très chère ».
Dans le deuxième quatrain, nous pouvons remarquer que l’auteur parle de sa bien-aimée comme de quelqu’un de fictif, de très doux, de magnifique presque comme si elle était pas vraiment réelle : « sa chair spirituelle a le parfum des anges ». Il est émerveillait par cette femme, un peu comme si elle illuminait sa vie : « Et son œil nous revêt d’un habit de clarté ». Cette expression signifie que quand il croise son regard, tout s’éclaire, comme si ses problèmes s’estompés l’espace d’un regard.
Dans le premier tercet, cette idée de personnage fictif se confirme : « son fantôme dans l’air danse comme un flambeau ». L’amour qu’il éprouve pour cette femme c’est comme un esprit qui le hante à tout moment mais c’est quand même quelque chose qu’il trouve agréable puisqu’il décrit ce sentiment comme quelque chose de léger («dans l’air danse »), qui flotte doucement au autour de l’auteur. Il ressent une sorte de solitude du fait d’avoir perdu sa bien