Les fleurs du mal – Baudelaire
En créant Les Fleurs du mal, Baudelaire n'avait pas de mauvaises intentions; en effet il n'a pas voulu faire de son œuvre une ‘‘horreur du mal'’. Mais il a tout de même été mal jugé et a connu la censure car certains de ses poèmes possèdent des passages ou des expressions obscènes et immorales. Par contre, d'autres poèmes n'ont pas été censurés car ils ont sans doute paru moins immoraux comparée aux six poèmes censurés et seront publiés en Belgique par Poulet-Malassis en 1866 sous le titre Epaves.
- " Lesbos",
- " Femmes Damnées ",
- " Le Léthé ",
- " A Celle qui est trop gaie ",
- " Les Bijoux ",
- " Les Métamorphoses du Vampire ". Ces poèmes laissent apparaître pour la plupart audace, sensualité, érotisme, désir, fascination et répulsion inspirées par la femme ; notamment dans les poèmes condamnés " Lesbos " et " Femmes Damnées " qui ont pour sujet principal le saphisme, qui connaît des préjugés de la part de la société du XIXème siècle. Mais remarquons toutefois que des poèmes audacieux comme " A une Charogne " et " Les Litanies de Satan ", qui pourraient toucher les sensibilités ou hautement offenser l'autorité religieuse, n'ont pas été censurés.

" Les Bijoux "
Composé en 1842 et publié en 1857 dans la première édition du recueil, Les Fleurs du Mal, est un poème faisant partie de la liste des pièces condamnées en 1857.
Ce poème de huit quatrains d'alexandrins, parle d'une femme nue et agréable à regarder. En étudiant ce texte nous pourrons sans aucun doute comprendre en quoi, d'après un de ses détracteurs nommé Gustave Bourdin, journaliste rédacteur du Figaro, ce poème ainsi que les 5 autres constituent "un hôpital ouvert à toutes les démences de l'esprit, à toutes les putridités du cœur … " et pourquoi ce poème est " une offense à la morale publique et aux bonnes mœurs ", d'après le Tribunal . Pour cela, nous nous intéresserons, tout d'abord au caractère érotique et sensuel du texte, ensuite à la