Les fonctions de la nekuia dans l'odyssé
Roman et cinéma :
Deux manières de raconter une même histoire . Lettres 21,22,23
Film ; 16 minutes 30 à 21 minutes
Le roman confronte deux points de vue , celui de Valmont et celui de Tourvel . Madame de Touvel n'est pas si innocente qu'elle le paraît car elle espionne Valmont en montrant ainsi son désir naissant et sa vanité ( convertir un libertin par sa seule présence ) d'ailleur elle dissimulera le procédé dans la lettre 22 ( Voir note du rédacteur) . C'est donc moin un affrontement entre les forces du mal contre celles du bien qu'un jeu de dupe dans lequel triomphe le comédien le plus habile : -L'ordre dans lequel apparaissent les lettres ( Celles de Valmont avant celles de Tourvel ) valorise d'emblée le personnage le mieux informé est ridiculise le secnd . -Ce qui domine dans ces 3 lettres c'est la reflexion psychologique et l'instrospection notamment sur les véritables motivations de Madame de Tourvel qui ruse avec son propre désir : il lui est plus facile de décourager Valmont d'aller à la chasse que de renoncer à filature . D'autre part en rendant compte du plaisir qu'il a eu en faisant du bien . Valmont renoue avec le sensualisme du siècle . Cette vaine sensible qui apparaît époque dans les drâmes larmoyant de Diderot : « Je ne ressemblais pas au mal au héros de drâme . » ( Valmont ) Conclusion : Comme dans l'incipit FREARS reste fidèle à l'esprit du texte , cependant les contraintes du genre doivent nous amener à bien considérer le nouveau language mis en oeuvre : passage d'une parole écrite et différé à une parole en situation au style allégé (concentration et suggestion ) . Les choix des images n'est pas neutre : le cinéastre souligne dirige et oriente l'interprétation du spectateur , l'ambivalence des personnages entre bien et mal s'en trouve en parti gommé au profiit de leur exibition