Les fondements de l'economie
Il s’agit dans cette partie d’analyser les courants de pensée économiques dans ses systèmes d’organisations économiques précurseurs d’une part, et ceux d’actualité d’autre part.
Chapitre I : Les courants de la pensée économique et les systèmes d’organisation économique de la société Il s’agit ici d’analyser les courants de la pensée économique, avant le système d’organisation de la société.
Section I : Les systèmes d’organisation économiques : L’approche pré-scientifique
Pendant longtemps, la pensée économique est restée dépendante de la morale. Dans l’Antiquité Platon et Aristote s’intéressent aux problèmes de la maison. Au Moyen-âge, St Thomas d’Aquin dans la somme théologique (1266) détermine les pratiques économiques justes selon la religion chrétienne. C’est à partir de la célèbre approche de Machiavel que je cite » seule la fin justifie les moyens » que l’économie va se déconnecter sensiblement des décisions morales pour satisfaire les besoins de l’homme. La renaissance oriente l’esprit de l’humain vers les intérêts matériels et terrestres. Un fort courant individualiste se développe. Le sociologue allemand Marx WEBER montre à cet effet le moteur de l’éthique protestante, qui légitime l’acquisition des richesses par la prédestination.
Toutes ces mutations sont interprétées et analysées par les écoles de l’époque : les mercantilistes et les physiocrates.
I.1. LES MERCANTILISTES (1450 – 1750)
A partir du XVIème siècle, les mercantilistes influencent la conduite des politiques économiques. Ils cherchent à savoir comment les pays peuvent s’enrichir.
Le mercantilisme a pour fondement l’accumulation en métaux précieux (or et argent), en vue de garantir la richesse d’une nation. Pour se faire, ils préconisent des politiques protectionnistes qui découragent les importations (l’achat des biens en provenance de l’extérieur du pays) laquelle est à l’origine des fuites des capitaux (métaux précieux) et