Les formes lyriques medievales
Presenter à M. Laurent Brun
Dans le cadre du cours FRA1746 A
Par Jean-Claude Trudel-Rice
05/10/2010
Les formes lyriques médiévales
1) Aube: L’aube est une forme lyrique médiévale définie par le theme abordé. Ce dernier est, la plupart du temps, la séparation de deux amoureux au levé du soleil, après avoir passé une nuit romantique. On y retrouve les deux amants ainsi qu’un veilleur, qui leur fait part du lever du soleil. L’aube est souvent écrite en couplets et refrains.
Ex: Aube anonyme, Anthologie de la poésie lyrique française des XIIe et XIIIe siècles, p.47
“(...)Guetteur de la tour, je suis de retour de là où je vous entendais. De l'amour de ma mie, cette fois-ci, j'ai eu tout ce que je voulais. Hu et hu et hu et hu! Quel bref séjour dans la chambre de joie! Hu et hu! Quel tort m'a causé l'aube qui me fait la guerre!
Sauf le respect qu'au Créateur je dois, toujours je voudrais qu'il fît du jour la nuit: jamais je n'aurais douleur ni tourment. Hu et hu et hu et hu! Je l'ai vue, la reine de la beauté.
Hu et hu! j'en suis certain, guetteur, de l'adieu c'est l'heure!”
2) Ballade: La ballade est une forme de poème ayant une structure fixe. Elle consiste de trois strophes 8 ou 10 vers ainsi qu’une dernière demi-strophe (envoie). Chaque strophe ce termine avec le meme vers(refrain). Les sujets abordés dans les ballades sont très variés.
Ex: Ballade des dames du temps jadis, Testament, François Villon
“Dites-moi où, n'en quel pays
Est Flora la belle Romaine,
Archipïades ne Thaïs
Qui fut sa cousine germaine;
Écho, parlant quand bruit on mène
Dessus rivière ou sur étang,
Qui beauté ot trop plus qu'humaine.
Mais où sont les neiges d'antan?
Où est la très sage Héloïs,
Pour qui fut châtré et puis moine
Pierre Esbaillart à Saint-Denis?
Pour son amour ot cette essoine.
Semblablement, où est la roine
Qui commanda que Buridan