Les fourberies de scapin
Extrait II
« Les Fourberies de Scapin » écrit en 1671 par Molière relate l’histoire de jeunes gens qui vivent un amour rendu impossible par leurs pères, vieux et avares. Scapin, valet de Léandre, un des personnages principaux, les aides tout au long de la pièce. Dans cette scène, Léandre apprend que Scapin a raconté des mauvaises choses sur son compte, essaye de s’en prendre a lui et Octave s’interpose.
Dans cette scène, Molière utilise différentes techniques afin de rendre la scène comique.
Les manipulations de Scapin, sont un des éléments majeurs qui rendent cette scène comique. Scapin, afin d’aider Octave et Léandre utilise beaucoup de stratagèmes pour manipuler le pauvre Argante. Parmi ceux-ci, les flatteries que Scapin fait a Argante pour le manipuler rendent la scène comique ; « Il voit une jeune personne qui lui veut du bien (car il tient cela de vous, d’être aime de toutes les femmes) ».
Pour arriver à ses fins, Scapin ment à Argante ; «Demandez-lui un peu quelles belles réprimandes je lui ai fates ». En plus de rendre la scène comique, cela crée un lien avec le public, qui se rend compte du mensonge, et se sent donc complice de Scapin.
Un autre élément rendant la scène comique est la colère d’Argante ; « Je ne suis pas de cet avis et je veux faire du bruit, tout mon soul ». (l.3) « Quoi ! » (l.4) « Ah ! Ah ! » (l.12). La ponctuation est utilisée par Molière pour montrer la colère d’Argante au lecteur. ( !)( ??)
La didascalie de cette scène contribue également au comique ; « Sylvestre, a part : L’habile fourbe que voila ! » Cela rend la scène comique car le lecteur devient complice, puisqu’il est complètement omniscient à la pièce, et se rend compte de toutes les fourberies de Scapin.
Dans cette scène, le lecteur en apprend plus sur les personnages et sur leurs relations. Dans l’extrait, Argante tutoies Scapin alors que ce dernier le vouvoie ; « Mais je serais d’avis que vous ne fissiez point de