BERNARD WERBER, Les Fourmis, Paris, Le Livre de Poche, 1993, 312 pages

RESUME : Jonathan Wells est serrurier et hérite d’un appartement qui appartenait à son oncle Edmond. Ce grand appartement se situe au sous-sol mais la situation financière de Jonathan ne lui permet pas de refuser cet héritage. Il décide de s’informer sur cet oncle qu’il connaît très peu et se rend chez sa grand-mère, la mère d’Edmond. Il tombe sur un message de son oncle qui lui est destiné car Edmond avait prévu que son neveu hérite de son appartement. Ce message n’est composé que d’une phrase qui alerte Jonathan sur les dangers de la cave de l’appartement et lui déconseille de s’y rendre. Après avoir rencontré d’autres savants proches, Jonathan s’aperçoit que son oncle avait des difficultés à s’intégrer dans les sociétés dans lesquelles il travaillait mais que son intelligence lui avait permis de faire des découvertes importantes. Son domaine préféré était les insectes, les fourmis en particulier. 327e mâle est une fourmi parmi des millions d’autres à l’intérieur d’une fourmilière appartenant à la Fédération Bel-o-kan. Un jour alors qu’il effectue une mission d’exploration avec d’autres fourmis, il s’égare et retrouve ses compagnons décédés d’une mort mystérieuse, avec une odeur de roche qui flotte autour d’eux. Sentant un danger, le mâle décide d’alerter les fourmis de sa cité mais son récit est invraisemblable et ouvrières ou guerrières refusent de le croire. Sa vie est en danger, il est poursuivi par des fourmis dont l’une est boiteuse ce qui est anormal puisque des insectes d’une même congrégation ne s’entretuent pas. Il décide de tenter le tout pour le tout en allant prévenir la reine de la fourmilière qui est leur mère à tous et toutes. Malheureusement, elle ne prête pas attention à son message. A bout de force par tant de tentatives avortées, 327e se résigne à mourir alors qu’il est attrapé par ses poursuivantes. Un jour, alors que le chien de son fils semble