: « Les fruits sont à tous et la terre n’est à personne » : quelle résonance cette formule de Jean-Jacques Rousseau peut-elle avoir pour les Français et pour les dirigeants de la France aujourd’hui ?
Nous sommes tous des animaux. Nous respirons, nous griffons, nous suons. Le comportement animal et la nature nous unissent ; l’avarice humaine nous sépare. Ce n’est pas donc une surprise que la citation ci-dessus de Jean-Jacques Rousseau apparaît dans Discours sur l’inégalité, un livre qui traite des différences politiques et matérielles entre les êtres humains. A la lumière de cela, l’essai va aborder la question de l’environnement du point de vue objectif, faisant allusion aussi au changement climatique qui nous menace, et qui, comme la nature humaine éthologique nous unissent.
De nos jours, dans le domaine écolo, il semble qu’il y ait une disparité sociopolitique entre ceux qu’on appelle les dirigeants de la France, et les Français. Bien qu’il existe une identité commune, on considère les premiers comme nuisibles pour l’environnement dû à leur mode de vie impitoyable qui met l’accent sur le marge bénéficiaire plutôt que de la conservation environnementale. Bref à première vue, la force des billets verts n’est pas compatible avec l’idéologie verte. Aujourd’hui, il s’agit de rompre le pouvoir monétaire afin de faire connaitre l’importance de l’environnement – une importance qui rapporte à tous. En cas du changement climatique (à moins d’un miracle), tout le monde doit agir, la raison pour laquelle les gens ont tendance à invoquer les paroles de Rousseau dans ce contexte.
Chaque petit geste compte. Au lieu de voir l’environnement dans le prisme d’une lutte ou comme quelque chose qui unit tous, il faut faire les petits gestes. Ceci transcende la philosophie ésotérique de Rousseau parce qu’on voit le monde et l’environnement pour soi. Laissez les dirigeants à faire ce qu’ils veulent. Pourvu que l’homme ordinaire agisse individuellement pour sauvegarder