Les gaulois
Les Gaulois étaient divisés en de nombreux peuples qui se comprenaient entre eux, qui pensaient descendre tous de la même souche et qui en connaissaient la généalogie. À ces liens de filiation, réels ou mythiques, qui leur créaient des obligations de solidarité, s'ajoutaient des alliances qui mettaient certains d'entre eux dans la clientèle d'un autre pour former des fédérations comme celles des Arvernes et des Éduens. Chacun de ces peuples était divisé en civitates, identifiées par un chef-lieu et un territoire, appelé en latin pagus, lui-même subdivisé en vicus, correspondant à peu près aux cantons, en France, par exemple.
Les civilisations gauloises sont rattachées, en archéologie, pour l'essentiel, à la civilisation celtique de La Tène (du nom d'un site découvert au bord du lac de Neuchâtel, en Suisse). La civilisation de la Tène s'épanouit sur le continent au Second âge du fer, et disparut en Irlande durant le haut Moyen Âge.Les Grecs nommaient dès le viie siècle av. J.-C. (période de la colonisation européenne de Grecs de l'époque archaïque) les Gaulois Κελτοι (orthographe d'Hécatée de Milet ou d'Hérodote, transcrite en Celtæ comme l'écrit Jules César pour faire référence aux habitants de la Gaule centrale) ou encore Κέλται (orthographe d'Aristote ou de Plutarque) puis au iiie siècle av. J.-C. (période de l'invasion par le chef celte Leonnorius (en) de la Thrace) l'ethnonyme Γαλάται, pluriel de Γαλάτης, Galátai / Galátēs, que l'on peut rendre en français par Galates, désignant aussi bien chez les Grecs et Romains les Celtes d’Orient puis l'ensemble des Celtes. La simplification de Galátai en Galli, pluriel de Gallus, habitants