Depuis quelques années maintenant, sait qu’ici, dans la Vallée du St-Laurent, on repose sur une énorme réserve de gaz de schiste, le shale d’Utica. C’est pourquoi on retrouve le sujet de l’exploitation de l’exploitation de ces gaz au centre des débats. D’un côté, le gouvernement a comme objectif de se servir de ses ressources gazières comme levier de développement économique et de l’autre, les citoyens et les organisme environnementaux dénoncent les nombreux inconvénients que cette industrie apporte. C’est pourquoi on se pose la question : «Est-il nécessaire de développer et de financer de nouvelles techniques d’extractions des gaz de schiste avant de permettre d’aller de l’avant avec l’exploitation de cette ressource dans la vallée du St-Laurent?». Afin de bien répondre à cette question je présenterai les techniques d’extraction des gaz et j’évaluerai l’utilisation de la science dans l’aspect environnemental et social de la chose.

TECHNIQUES D’EXTRACTION DU GAZ

Afin d’extraire le gaz de schiste, il existe deux techniques de forage soit le forage horizontal et la fracturation hydraulique. Tout d’abord, on commence par forer un puit horizontal, qui peut aller jusqu'à 2500 mètres de profondeur. Ensuite, à partir du puit vertical, on en creuse un autre à l’horizontal, qui permet d’opérer sur une distance de 1 à 3 kilomètres. Afin que les tous ne se referment ou ne s’écroulent pas, on y place des tubes d’aciers immobilisées avec du ciment afin que le puit soit étanche. Vers la surface, il peut avoir plusieurs tuyaux les uns dans les autres séparées par une couche de ciment . Étant donné que les puits sont creusés très profonds, la roche (ou le schiste) est très perméable, on pratique la fracturation hydraulique . Cette technique consiste à injecter dans le puit un mélange d’eau (90%), de sable (9,4%) et de produits chimiques (moins de 1%) afin de libérer le gaz et d’empêcher les petites fractures de se refermer . En moyenne, la fracturation hydraulique d’un puit