les grands choix stratégique
La femme salariée bénéficie d’une protection contre le licenciement à partir du jour où elle a remis à l'employeur son certificat de grossesse et ce jusqu’aux 12 semaines qui suivent l’accouchement. Pendant cette période il est interdit à l’employeur de notifier la rupture de la relation de travail.
Si la femme enceinte est protégée contre un licenciement avec préavis, elle peut néanmoins être licenciée avec effet immédiat si elle commet une faute grave.
Le congé de maternité est de 7 semaines avant l’accouchement (congé prénatal) et 7 semaines après la naissance de l'enfant (congé postnatal). Le congé postnatal peut être prolongé de 4 semaines supplémentaires en cas d'accouchement prématuré, de naissance multiple ou en cas d'allaitement.
Si l'accouchement a lieu avant la date présumée figurant sur le certificat de grossesse établi par le médecin, la partie du congé prénatal de 7 semaines non prise n'est pas pour autant perdue, les jours en question sont tout simplement ajoutés au congé postnatal qui est ainsi prolongé.
Pendant la période du congé de maternité, la salariée n'est pas rémunérée par l'employeur, mais par sa caisse de maladie, elle touche une indemnité pécuniaire de maternité.
Une salariée, qui décide à la fin de son congé de maternité de ne plus reprendre le travail pour s'occuper de son enfant, peut démissionner sans devoir donner un quelconque préavis à son employeur.
Il faut toutefois souligner que la démission sans préavis est prévue uniquement en faveur des femmes qui décident d'abandonner leur travail pour se consacrer pleinement à l'éducation de leur enfant.
La femme allaitante bénéficie au cours d’une journée de travail d’un repos spécial d’allaitement d'une demi-heure le matin et d'une demi-heure l'après-midi.
Par travail de nuit, on entend la période se situant entre 22 heures