Les grands courants de l'équitation française
L’équitation ancienne classique (1648-1836)
La France est considérée comme le berceau de l’équitation classique, elle domina cette discipline pendant de nombreux siècles grâce à des écuyers tels que Duvernet de La Vallée, Pierre Duvernet Duplessis et Antoine de Vendeuil.
C’est l’époque de l’équitation savante. En 1682, le château de Versailles abrite la petite et la grande écurie dans les 2 bâtiments face au château. Le manège a plusieurs fonctions, il fait partie de la vie sociale, on y donne des bals, des pièces de théâtre et les souverains étrangers viennent le visiter.
La formation des officiers de cavalerie était un sujet de préoccupation à cette époque, les savoirs étaient décomposés en trois parties : la connaissance du cheval, le dressage (partie très savante, c’est une synthèse des savoirs issus de la Renaissance) et les soins donnés au cheval.
On ne peut parler de l’équitation classique sans évoquer la célèbre école de cavalerie française de Saumur, fondée en 1771 par le Duc de Choiseul mais ce n’est qu’en 1814, après la révolution, que l’Ecole de Saumur également appelé le Cadre Noir voit le jour. Un de ses écuyers, le Vicomte d’Aure fut reconnu entre autre pour avoir libéré l’équitation française des restrictions de l’étiquette de cour, il fut également connu pour ses démêlés avec François Baucher.
L’équitation militaire (1756-1788)
Pendant la deuxième moitié du 18ème siècle on constate une uniformisation de l’équitation, on évolue vers une simplification des principes d’équitation. Après la révolution Française, on ferme les académies, l’école de Saumur est transférée. Sous l’empire on ouvre l’Ecole d’instruction des troupes à cheval à Saint Germain en Laye, c’est Jean Corbier qui en est l’instructeur. En 1815, c’est la chute de l’Empire, l’école d’équitation revient à Saumur et en 1824 elle devient l’Ecole Royale de cavalerie. A partir de là, la formation des officiers de cavalerie devient