Les grands procès
Après la seconde guerre mondiale de nombreux procès sont établis, dont trois grands procès. A Nuremberg 24 hauts responsables nazis (dont 21 sont présents) novembre 1945 et octobre 1946. Ensuite à Tokyo 28 hauts responsables japonais sont aussi jugés entre mai 1946 et novembre 1948. Ces procès présentent trois intérêts majeurs : ils montrent que la démocratie règne à nouveau (les accusés sont défendus par des avocats par exemple) ; ils témoignent de la volonté de punir ; ils sont aussi des leçons d’histoire, en particulier pour comprendre la barbarie de cette guerre et plus particulièrement les mécanismes de l’extermination des juifs et tziganes d’Europe par les nazis (génocides).
I. Le procès de Nuremberg
Le procès de Nuremberg fut établit à Nuremberg du 20 novembre 1945 au 1er octobre 1946, contre 24 des principaux responsables du Troisième Reich, accusés de crime contre la paix qui selon les Accords de Londres du 8 août 1945, un tel crime se définit par « la direction, la préparation, le déclenchement ou la poursuite d'une guerre d'agression, ou d'une guerre en violation des traités, assurances ou accords internationaux, ou la participation à un plan concerté ou à un complot pour l'accomplissement de l'un quelconque des actes qui précèdent ». La poursuite des personnes pour ce genre de crime ne concerne que les dirigeants d'un pays et les très hauts officiers militaires. Ainsi que de crime de guerre qui sont définis par des accords internationaux et en particulier dans le Statut de Rome, régissant les compétences de la Cour pénale internationale (CPI), comme des violations graves des Conventions de Genève. Ceci inclut les cas où une des parties en conflit s'en prend volontairement à des objectifs (aussi bien humains que matériels) non militaires. Un objectif non-militaire comprend les civils, les prisonniers de guerres et les blessés. Et pour finir, ils sont accusés de crime contre l’humanité qui est une «