Les groupes d’interet : les nouveaux acteurs du jeu democratique
Un voile opaque entoure l’activité de lobbying. L’opinion publique reste mitigée devant cette pratique, une certaine connotation péjorative la caractérise. En effet, ces activités sont souvent amalgamées avec la corruption, le patronage, le clientélisme. On associe systématiquement le lobbying aux grosses firmes, aux multinationales qui font pression sur les autorités dirigeantes, pour que celles-ci mettent en place des législations qui serviront leurs intérêts financiers propres. Des dérives il en existe, certes, c’est pour cela que les gouvernements tentent d’encadrer les pratiques des ces groupes en élaborant des lois et règlements relatifs à leur constitution et leur fonctionnement. Mais il faut préciser que des groupes d’intérêt existent aussi dans le domaine des droits humains, de la protection de l’environnement, de la protection des consommateurs, etc.
Nous démontrerons à travers notre analyse que l’intervention des groupes d’intérêt est devenue une étape systématique du processus décisionnel. L’activité de ces groupes d’intérêt est encouragée par certains, « la tradition pluraliste