Les générations et leur rapport au traavail
Partie I : Etat des lieux
Dans cet article, les deux auteurs expliquent le nouveau rapport des jeunes générations face au travail. En effet, la génération Y s’inscrit dans un cadre de précarisation de l’emploi avec notamment de nouvelles formes de contrats et développe donc un comportement face au monde du travail. Pour les générations antérieures, le travail représentait un devoir vis-à-vis de la société avec un engagement soutenu et une volonté de s’épanouir dans leurs tâches de la part des individus. Or, pour la génération Y il s’agit avant tout d’avoir un revenu parfois même plus qu’une sécurité de l’emploi et de pouvoir avoir des contacts dans le cadre du travail. Si les générations précédentes étaient fortement attachées à leur travail constituant leur « essence », les suivantes sont dites « nomades », sans cesse à la recherche d’un apport personnel de qualité supérieure. Mais le travail c’est surtout avoir une identité au sein de la société et donc d’être reconnu par son rôle.
Partie II : Hypothèses
Cette nouvelle conception s’expliquerait par la montée de l’individualisme dans la société. L’individu se dégage de l’autorité culturelle, familiale et même religieuse et créer ses propres valeurs. Il prime alors sur le collectif par sa volonté d’émancipation. De ce fait, le travail est recherché pour le revenu et la sécurité, parfois temporaire, qu’il peut apporter. Les nouvelles valeurs sont dites « post-matérialistes » et concernent le bien-être et la qualité de vie de tout individu. Ces valeurs ne sont plus attachées à celles souvent développées par les sociologues en termes de dimensions (instrumentale, sociale et symbolique) du travail dans la société «La dimension instrumentale fait référence aux attentes « matérielles » par rapport au travail (le salaire, la sécurité d’emploi), la dimension sociale concerne l’importance des relations humaines au travail et la