Les hasards sont assassins

C’est un livre policier de Hubert Ben Kemoun, qui vit aujourd’hui à Nantes. Rempli de noirceur et assez violent, ce livre nous plonge dans une série de coïncidences étranges qui sèment la mort dans l’histoire de Stanislas de St-Avril et Fabrice Concellis.

Stanislas, âgé de 23 ans, se définit très vite comme un personnage sombre et très imbu de lui-même, couvé par une mère trop aimante. Obsédé par le crime, il rêve de devenir commissaire mais est recalé au test pour entrer dans la police à cause de l’épreuve psychologique. Aveuglé par la colère et sa confiance en lui, il assassine le psychiatre auteur de son échec.
D’un autre côté, Fabrice est un adolescent de 13 ans et demi comme tant d’autres. Un jour, il est invité à une fête où sera LA fille : Garance. Mais ses parents le forcent à aller au mariage de sa cousine, provoquant chez lui une haine sans limite et un grand désir de vengeance, qui le mènera à simuler son propre kidnapping.

Commence alors des hasards plus étranges les uns qui les autres, causant la mort de plusieurs personnes, liant les deux personnages qui ne se connaissent pourtant pas.

Le livre, qui est rempli d’allusions ou d’expressions sur le hasard, repose essentiellement sur une question : Qui arrêtera la tuerie de St-Avril ?
J’ai bien aimé, parce qu’il est plutôt court et que j’aime beaucoup les livres policiers en général. J’ai été surprise que la fin soit maniée ainsi mais j’ai du mal à imaginer une autre