Les Français continuent d’aller à l’hypermarché (mais ils n’aiment pas)

Alors que le première hypermarché ouvrit ses portes le 15juin 1963, avec comme concept de l’alimentaire et du non-alimentaire sur une même surface. Le grand magasin libre-service Carrefour de Sainte-Geneviève-des-Bois fit découvrir au Français les pompes à essence, les charriots, le vin en libre-service… Un véritable bouleversement dans les habitudes de consommation de la population. Mais cinquante ans plus tard les habitants de l’hexagone se sentent oppressés par ces grandes surfaces qui s’implantent un peu partout. Il faut savoir que la France est le pays qui compte le plus grand nombre d’hypermarchés par habitants. Nous allons dans une première partie ; Pourquoi les Français n’acceptent plus aujourd’hui les dérives de son modèle économique ? Puis dans une seconde partie ; Quelles sont les solutions ?

En quelques années les ouvertures d’hypermarchés se succèdent. Mais ces grandes surfaces considérées comme des usines à consommer se font de plus en plus critiqué. La taille de ces hyper ne fait qu’augmenter, si bien qu’on les appelle les monstres de la grandes distribution avec en moyenne 5500 m². Le plaisir d’aller faire ces courses dans l’hypermarché de l’Essonne, est bien loin. Les Français se sentent forcer d’aller faire le plein dans ces enseignes où tout est devenu démesuré. Mais la grande nouveauté de ces dernières est le centre commerciale (ensemble d’unités commerciales appartenant à des secteurs différents regroupés dans un même centre). Des surfaces en constante augmentation, avec en moyenne 80 000m² de surfaces de vente. Aux derniers arpentages, on dépassait les 140 000 m² à Belle Epine dans le Val-de-Marne.

D’après le PDG de Carrefour G.PLASSAT ; « Le problème des hypers, c’est que la vie s’en est échappée au profit de la rentabilité ». Le but pour les distributeurs est de replacer le magasin au cœur des lieux de vies. Le e-commerce et le drive sont deux solutions qui