Les ifi dans la transition des peco
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En 1991, la chute du bloc soviétique instaure un nouvel ordre international marqué par la soudaine libération des pays d'Europe centrale et orientale (PECO). Les PECO se retrouvent « orphelins », livrés à eux-mêmes après des dizaines d'années de vie orbitale, intégrés au géant soviétique. Dans chaque PECO s'engage alors un processus sans précédent de reconstruction politique et économique. L'assistance occidental s'impose alors d'elle-même et résulte d'une double volonté : celle des nouveaux dirigeants qui prennent conscience des défis économiques, politiques et sociaux qui les attendent, et celle des occidentaux désireux d'aider les PECO dans leur transition. Après avoir vu le rôle important de la coopération entre PECO et découvert l'ambivalence de ses objectifs (mémoire de Master 1), nous allons nous intéresser à l'aide apportée par les IFI dans cette même transition. Répondant aux mêmes besoins (reconstruction économique et politique) et concernant les mêmes pays, la coopération avec les IFI a été cependant différente dans sa nature.
Qu'entend-on par PECO ? La liste des pays peut varier d'une encyclopédie à l'autre. En effet, l'INSEE par exemple n'inclut que dix pays sous le terme PECO (Bulgarie, Estonie, Lettonie, Lituanie, Pologne, Roumanie, Slovénie, Slovaquie, République Tchèque alors que Wikipedia en dénombre 21 avec les 4 de Visegrad, les pays nordiques et balkaniques de l'ex-Yougoslavie, les autres pays balkaniques, les pays baltes et enfin les pays post-soviétiques occidentaux. Si les 10 PECO ayant intégré l'Union européenne nous intéresseront, nous nous pencherons plus particulièrement sur trois exemples significatifs, qui ont le plus bénéficié de l'aide: la Pologne, la République Tchèque et la Hongrie.
Le rôle des IFI dans la transition a le plus souvent été celui de l'aide. Cependant, l'impossibilité des historiens et spécialistes de s'entendre sur la définition du terme dans un tel contexte nous a dissuadé de l'employer dans le titre.