Les influences de la chirurgie esthétique
La chirurgie esthétique vend du rêve, celui de ressembler à nos stars préférées, le rêve d’être regardée, admirée et aimée. S’aimer soi, et être aimée des autres pour notre beauté car en effet cette caractéristique personnelle est aujourd’hui un facteur d’intégration sociale et professionnelle qui facilite les liens d’amitiés ou les relations amoureuses.
La perception de la beauté depuis la mondialisation, est aujourd’hui surtout reliée à la commercialisation et même à l’industrialisation d’un modèle unique: être jeune, mince mais avec une poitrine généreuse et de longues jambes.
La force de l’industrie est de nous faire croire qu’il n’existe qu’une seule façon d’être belle. Et que cette beauté-là, idéalisée, est accessible si on y met l’argent nécessaire.
Le 21ème siècle correspond donc à une manipulation considérable de l'apparence. La beauté devient un devoir à travers la publicité, les magazines, sur les plages, et même au travail. De ce fait les transformations corporelles sont devenues banales, comparables à tout autre type de consommation courante. Malheureusement, plus les techniques se raffinent, plus les femmes sont encouragées à s’offrir un corps « à la carte », remodelé pièce par pièce. Et pourtant la chirurgie esthétique n’améliore pas l’image corporelle des femmes parce qu’elle n’agit pas sur la valorisation et l’acceptation de soi et de son corps, en fait, recourir à la chirurgie esthétique ouvrirait plutôt la porte à une série infinie d’insatisfactions. Par exemple une injection de collagène aux lèvres révèle la nécessité d’un traitement antirides, une petite retouche à telle partie de son corps en entraîne une autre ailleurs, et ainsi de suite.