Les innovations evolutives
❖ Apparition d’espèces nouvelles à partir d’espèces existences. ❖ Les espèces nouvelles possèdent des phénotypes déterminés par des innovations génétiques : allèles ou gènes nouveaux. ❖ Transmission des cellules germinales. ❖ Innovation génétique : favorable, défavorable, neutre. ❖ Populations diffèrent par les allèles des gènes et leurs fréquences. 1. Propagation des innovations génétiques par sélection naturelle La théorie de l’évolution a été énoncée en 1859 par Charles Darwin (on ne connaissait rien sur l’existence de l’ADN), d’après cette théorie tous les individus d’une population n’ont pas les mêmes capacités pour faire face aux contraintes de l’environnement ; et les individus qui ont des caractères avantageux dans des conditions ← Ex : les phalènes du Bouleau (Tp n°9) Les papillons porteurs de l’allèle muté, responsable de l’allèle couleur sombre, échappent aux prédateurs dans les régions polluées, leur phénotype est mieux adapté et la fréquence de l’allèle muté augmente dans la population et peut devenir majoritaire. On dit que l’allèle nouveau donne un avantage sélectif aux individus qui le portent.
Ex : la drépanocytose
Dans ce cas un allèle peut être soumis à plusieurs contraintes sélectives simultanées ; l’allèle βS est désavantageux à l’état homozygote ; il est avantageux pour les hétérozygotes dans les régions ou sévit le paludisme. Un allèle défavorable dans certaines conditions peut devenir favorable si les conditions du milieu changent, la fréquence de l’allèle βS diminue rapidement dans les populations déplacées dans un pays où le paludisme est inconnu.
Cls : La sélection naturelle favorise à chaque génération, les individus les mieux adaptés aux conditions du milieu, on dit que la sélection naturelle est un phénomène orienté, contrairement à l’apparition des innovations génétiques qui est un phénomène aléatoire. 2. Evolution par mutations neutres