Les intéractions verbales
Chapitre 1: L'approche intéractionnelle
« La parole est une activité sociale, qui s'effectue donc à plusieurs. » - Goffman
Tout acte de parole implique une «allocution», c'est à dire l'existence d'un destinataire, physiquemement distinct du locuteur. A l'exception du monologue, un discours auto adressé, ce cas ne se produit pas seulement au théâtre. Le «self-talk» se produit aussi lorsqu'on se met à chantonné pour soi-même et on se met à balancer la tête en cadence.
Le langage verbal est donc fait pour être adressé; si dès la phase d'encodage, il y a une réponse ou simple réaction du destinataire, celui-ci est directement inscrit dans le discours de l'émetteur.
Tout acte de parole implique une «allocution» mais aussi une «interlocution», c'est à dire un échange de propros. Tout actes de langage est censé solliciter un réponse ou du moins une réction.
Sauf encore dans le cas de certains types de discours où il exclue toute possibilité de réponse. Dans un dialogue au sens strict, on entend par là une communication verbale directe et à haute voix entre une personne et une autre. Mais dans son sens étendu, le discours peut être adressé et n'attend pas forcément de réponse du fait du dispositif énonciatif dans lequel qu'il s'incrit (exemple: discours médiatiques, lectures poétiques, conférences magistrales).
Tout acte de parole présente aussi la notion «intéraction», c'est lorsque quand deux locuteurs se parlent alternativement
Notion d'intéraction:
Dans une intéraction verbale, il y a un échange communicatif où deux locuteurs (ou plus) se parlent, c'est à dire qu'ils soient touts les deux engagés dans l'échange et qu'ils produisent des signes dans cet engagement mutuel. Selon Goffman, les participants se servent d'un ensemble de gestes significatifs afin de marquer la période de commencement de la communication et de se confirmer mutuellement, autrement dit ils se déclarent officiellement ouverts l'un à