les interets
Voici la dissertation de Lucie, légèrement tronquée, à partir de l’annonce du plan :
[Employeurs et salariés] semblent d’abord condamnés à la conflictualité. Une réconciliation paraît ensuite possible, bien que fragile et n’allant pas sans une relative opacité. Enfin, il apparaît que le salarié, l’employeur et le cadre dans lequel ils évoluent sont par trop traversés par une certaine pluralité pour que les logiques qui les animent soient univoques : il n’y aurait dès lors plus un mais bien des intérêts pour ces deux groupes sociaux et économiques, qui ne se recoupent pas nécessairement.
De prime abord, dans l’expérience quotidienne que chacun a du travail et de la hiérarchie qu’il suppose et induit, la divergence des intérêts des employeurs et de ceux des employés ne semble guère poser d’autre problème que celui de son intensité. [Ici le commentaire du doc.1] Sans en rependre tous les présupposés ni toues les implications, K. Polanyi dans son ouvrage La Grande Transformation est inspiré par la pensée par la pensée de l’auteur du Capital et interprète la décision de subordonner strictement la création de monnaie au stock d’or détenu par les banques centrales fraîchement créées (dans les années 1840 en Grande-Bretagne), avec le système de l’étalon-or, comme la victoire des intérêts des employeurs sur ceux des travailleurs, puisque ceux-ci pâtissaient d’une mesure qui permettait de conférer plus ou moins de stabilité au commerce international du Royaume-Uni, vital pour son équilibre économique. L’inflation aurait par exemple permis, par ses effets redistributifs, de soulager les emprunteurs dont les remboursements auraient été moins difficiles à assumer. La divergence entre employeurs et salariés n’est pas seulement sociale, mais aussi économique, comme cet exemple a permis de le mettre en évidence.
Toutefois, on pourrait se demander si les logiques d’antagonismes entre hiérarchie et