Muraux Pierre, Monsieur le Ministre de la Marine,
1190 Rietz du Vinage, Hôtel de Brienne,
62350 Mont-Bernanchon 14, rue Saint-Dominique 75042 Paris Objet: Mont-Bernanchon, le 09 Janvier 1816
Information à propos du
Naufrage de la Méduse.

Monsieur le Ministre de la Marine,

Je vous envoi aujourd’hui une lettre pour vous raconter mon terrible périple, lors du naufrage de la Méduse en direction du Sénégal le 02 Juillet 1816 :

Le début du voyage ce passé fabuleusement bien, le soleil était au zénith, la mer était la plus calme du monde lorsque soudain le ciel se couvrit et Poséidon se mit dans une colère noire. Les vagues se déchainaient et malheureusement l’une d’entre elles vint brutalement s’éclater sur le bateau qui se démembra jusqu’à la moindre petite pièce. Les quelques secondes précédent le drame, des ordres et des cris résonner dans me tête comme un écho, je savais qu’il y aurait un accident, c’été comme une évidence. Nous ne fûmes pas épargnés pas la brume qui me faisait perdre tout mes moyens et mon sens de l’orientation, jusqu’a ce que le pont ce dérobe sous mes pieds, que la voile se déchire et s’envole quelques mètres plus loin.
A ce moment, je ne pense qu’à une chose, où pouvais être mon cher frère rentrait dans la Marine il y a juste un mois. C’est en une fraction de seconde que le bateau avait disparu sous les mers. Lors du drame une grande partie des moussaillons étaient mort noyés. Environ quinze personnes et moi nous réunirent pour construire un radeau de fortune. Enfin monté dessus, je pus découvrir avec une grande joie que mon frère,