Les inégalités sont –elle toujours incompatibles avec la démocratie ?
Commenceront par la defintion de la démocratie et une inégalité.
La démocratie est le régime politique ou, plus largement, un corpus de principes philosophiques et politiques dans lequel le peuple est souverain et détient le pouvoir collectivement.
Une inégalité est une différence perçue comme injuste dans la distribution de ressources sociales (ressource au sens le plus large, incluant toutes les possibilités d'actions humaines : politique, économique, culturelle, social, sexuel, etc.), issue d'une action perçue comme sociale et non comme produit d'une histoire personnelle individuelle.
Dont « La démocratie » on trouve tout de sortes de les inégalités.
Les inégalités de riches ou de revenu (document 1 et 5)
Les inégalités permettent à certains de s’enrichir plus que d’autres. Ainsi enrichis, ils sont efficaces, investissent, font fructifier leur argent et permettent au pays de croître. Pour le philosophe Rawls, les inégalités qui profitent aux plus défavorisés sont justes (document 6). Ainsi un patron d’entreprise qui fait des bénéfices, s’enrichit et peut étendre encore son entreprise, ce qui peut créer des emplois. Le plus riche permet au plus pauvre de s’enrichir quelque peu. Antoine Riboud, ancien PDG du groupe qui est devenu Danone, était dans ce cas. Il a fait de son entreprise la première européenne dans l’agro-alimentaire et a créé des nombreux emplois. Lors d’une émission télévisée, il osé dire son salaire (320 000 F par mois en 1982), car il paraissait juste à ses salariés : mieux vaut un patron efficace et bien payé, qu’un patron mal payé et mauvais gestionnaire. Le plus pauvre est content de travailler, d’avoir un revenu. L’égalité n’est donc pas une nécessité à la prospérité. La preuve en est que dans un système égalitaire, une politique de redistribution peut être désavantageuse pour la croissance. En effet, l’argent prélevé proviendrait des entreprises en expansion.