Les liaisons dangereuses
Module 2
seuil de rentabilité en quantités
• L’entreprise doit connaître à la fois le seuil d’activité avec lequel elle ne réalise ni gain ni perte, qualifié de seuil de rentabilité en quantités, ainsi que la sensibilité de son résultat aux variations du niveau de l’activité, ou encore coefficient de levier d’exploitation.
Détermination du seuil de rentabilité en quantités
• Le seuil de rentabilité en quantités ou seuil de rentabilité correspond au niveau d’activité pour lequel le chiffre d’affaires est égal au total des coôts de production. • A ce niveau d’activité, l’entreprise ne réalise donc ni profit, ni perte.
Détermination du seuil de rentabilité en quantités
• Deux types de charges sont traditionnellement distingués :
– Charges fixes – Charges variables
Charges fixes
• Ne varient pas ou très faiblement avec la production et les ventes. • Exemples : frais généraux, loyers, frais administratifs, amortissements, frais de personnel indirects… • Ces coûts sont fonction de la structure et de l’organisation de l’entreprise. • Ils ne demeurent pas fixes pour tout niveau d’activité mais ils varient par palier : une augmentation importante de la production entraîne par exemple, des investissements additionnels, des frais de structure supplémentaires.
Charges variables
• Celles dont le montant varie proportionnellement à l’activité. • Exemples : matières premières, matières consommables, main d’œuvre directe.
Compte de résultat différentiel
• Le compte de résultat différentiel présente la répartition du chiffre d’affaires de l’entreprise entre les charges variables, et la marge sur coût variable. • Il permet de comparer directement la marge sur coût variable et le coût fixe et de calculer ainsi le seuil de rentabilité.
Cas pratique
• La société Pizzadau vend des pizzas à emporter. • Cette société a vendu, pendant l’exercice N, 43 200 pizzas à un prix moyen de 15 € la pizza. • Les charges de cette