Commentaire du chant 5 de l’Odyssée. L’extrait étudié, est un passage tiré du chant 5 de l’Odyssée d’Homère. Selon la légende, Homère fut un aède aveugle, et l’auteur unique de l’Iliade et l’Odyssée. Deux œuvres formées à partir d’une réunion de morceaux épiques d’origines et d’époques différentes arrangées selon un plan logique. Les ouvrages ont vraisemblablement été transférés à l’écrit à partir du 6ème siècle avant J-C. Le chant 5 porte sur le voyage d’Ulysse, et plus précisément sur son départ de chez Calypso. Le passage à approfondir, se passe juste après qu’Ulysse ait erré durant trois jours sur une poutre en pleine mer. Cependant, Ulysse est aussi présenté comme un personnage valeureux, courageux. La comparaison au vers 8 et 9 y contribue : « Comme quand le poulpe qu’on arrache à sa retraite, Ulysse avait laissé attachées… », car en le comparant avec un poulpe, nous avons alors l’image d’Ulysse, s’agrippant de toutes ses forces au rocher, pour ne pas tomber. Il est aussi considéré comme doué d’une force énorme au vers 6 lorsque comme un animal il grogne tellement l’effort est rude. Et puis ce sont aussi ses mains qui sont mises en valeur, avec un adjectif qualificatif : « ses mains hardies », ainsi que son énergie, sa détermination, son endurance « fuyant la houle qui roulait contre le rivage, il nagea le long de la côte en regardant la terre. » Au contraire du début du texte, ou l’on veut attirer l’apitoiement sur Ulysse, ce milieu de passage, révèle une autre facette du héros, qui force l’admiration et l’estime. Les dieux sont très présents dans cet extrait, et même s’ils ne sont pas cités, l’ont sait par l’intermédiaire d’Ulysse leurs différents agissements. La déesse la plus mise en valeur dans cet épisode est Pallas Athéna. En effet, grâce à son rôle bienveillant, protecteur envers Ulysse, elle est omniprésente dans le texte. Et elle lui prodigue des conseils dès le vers 4 : «Si Pallas Athéna ne l’avait pas inspiré ». Elle est la sauveuse