les liaisons dangereuses
Principaux lieux : Paris et la campagne Durée du roman : un peu plus de 5 mois
Composé de 175 lettres divisées en quatre parties :
1ère partie : mise en place des intrigues principales et présentation des personnages
2ème partie : Mme de Merteuil au cœur de l’action
3ème partie : progression dramatique de l’histoire
4ème partie : dénouement
• Le terme « liaisons » désigne à la fois :
- Les relations sociales en général (ex : Volanges/Rosemonde)
- Les relations amoureuses (lettres Cécile/Danceny, Valmont/Tourvel
• Le terme « dangereuses » indique la conséquence de ces relations qu’elles soient sociales ou amoureuses (aucune relation amoureuse dans le roman n’est harmonieuse : la seule qui aurait pu l’être, Cécile/Danceny est détruite).
• Devait s’appeler « Le Danger des liaisons » mais trop didactique.
• Le titre est justifié à plusieurs reprises :
- Tourvel présente Valmont comme « un exemple de plus du danger des liaisons » L22
- Merteuil dénonce la relation épistolaire de Cécile et Danceny à Volanges en la présentant comme une « liaison dangereuse »
- Volanges écrit dans la dernière lettre : « Qui pourrait ne pas frémir en songeant au malheur que peut causer un seule liaison dangereuse ? ».
L’AVERTISSEMENT DE L’EDITEUR
Cet avertissement se présente comme une mise en garde à l’intention du lecteur trop crédule en dénonçant par avance la préface. Il ne cautionne pas l’authenticité des lettres et affirme qu’il s’agit d’une œuvre fictive. Il inscrit les lettres dans un contexte historique antérieur à leur publication « Nous ne voyons point aujourd’hui de Demoiselle, avec soixante mille livres de rente, se faire Religieuse, ni une présidente, jeune et jolie, mourir de chagrin ».
Jugement négatif sur le rédacteur, l’éditeur se fait critique littéraire. N’est-ce pas une manière habile de Laclos de répondre par anticipation à la critique ?
LA PREFACE DU REDACTEUR
Laclos nous fait