Les liaisons dangereuses
Texte 7: Les liaisons dangereuses, Choderlos de Laclos, 1782
Introduction :La lettre LXXXI (81) est une longue lettre de la Marquise de Merteuil au Vicomte de Valmont, au cœur du roman, où elle révèle les fondements secrets de son pouvoir sur les hommes : les faux-semblants et l’apparence.
Enjeux :Quel autoportrait de la femme libertine se dégage dans cette lettre ? Comment est perçue l’éducation des jeunes filles ? De quelles qualités à fait preuve Mme de Merteuil ? Comment réussit-elle à manipuler les autres ? Quelle vision est donnée de la femme au XVIIIème siècle ?
1)Une femme supérieure
A – Une intelligence supérieure et des qualités d'observation
Mme de Merteuil se livre à une réflexion intellectuelle pour pallier aux manquements de son éducation -> lexique de la science, elle a une soif de connaissances -> héritière des penseurs des lumières.
- Elle a fait preuve de manière précoce d’une capacité qui lui a permis d’analyser propos, gestes et attitudes des autres.
- Elle n’a pas pris les apparences pour la réalité -> finesse et intelligence supérieure aux autres enfants de son âge (enfant précoce).
B – Un art de la feinte
- La marquise est une comédienne talentueuse -> simulation et dissimulation dans le but de percer à jour son entourage sans se découvrir elle-même.
- Elle s’entraîne durant sa jeunesse à donner à son regard un air vague et inexpressif ; puis à feindre la joie dans le chagrin, et inversement, le chagrin dans la joie.
- Une fois parvenue à se maîtriser, elle expérimente ses talents. Puis elle travaille ses propos, qu’elle adapte à ses interlocuteurs. C’est une véritable hypocrite.
Conclusion partielle : Elle peut donc se vanter auprès de Valmont de son talent qui la rend toute puissante et ce à l’aube de ses quinze ans.
2)Recherche de la toute puissance et faux-semblants
A – La maitrise de soi et le pouvoir sur autrui