Les liaisons dangeureuses
par l’adaptation de Stephen Frears
C’était lui –l’un des autres adapteurs - qui avait vraiment réussi à adapter ce roman du XVIIIe siècle sur l’écran en 1988, surtout comment on peut réaliser un roman épistolaire pour l’écran.
On cherche la réponse comment il a abouti à transposer un roman épistolaire pour l’écran.
Juste au début du film on voit une main –On ne sait pas exactement que cette main est à une femme ou celle d’un homme. Mais il y a beaucoup de sources qui disent que c’est une main d’une femme. – qui a ouvert une lettre et dans laquelle on peut lire ce titre-ci: «Les Liaisons dangereuses» ou en anglais «Dangerous Liaisons» qui veut montrer qu’il s’agît d’un roman épistolaire.
Les lettres dans le film ausssi racontent, analysent, suggèrent. Mais les textes des dialogues du film sont riches des énoncés des épistoliers. La lettre devient un objet de cinéma. Elle s’affiche : mise en scène de l’acte d’écrire et de l’acte de lire, circulation régulière des lettres, énoncés dits en voix off.
Le film suit le découpage de la pièce
La lettre a plusieurs fonctions dans ce roman :
- elle fait avancer l’action (celles de Valmont et surtout de Merteuil )
- elle est un instrument de séduction ; elle propose plusieurs interprétations du même événement. On constate des comportements opposés du même épistolier à l’égard de correspondants différents.
- Par ailleurs, la lettre a une possibilité dramatique forte : on vole le courrier, on le détourne. Bref , Laclos tire de nombreux effets des jeux de circulation et de datation, du jeu sur le « dire » aussi, qui est plus important que faire le mal finalement. Valmont et Merteuil portent des masques d’un bout à l’autre mais l’auteur aussi, comme le montrent les deux préfaces contradictoires et les notes, très ironiques, surtout la dernière.
Le spectacle
Le roman de Laclos fascine (véritable "montage" de lettres). Le cinéma retient ce qui est inhérent