Les limites de la littératures argumentative
La littérature argumentative cherche à soutenir une thèse et à nous la faire admettre en essayant de nous convaincre, de nous persuader par divers moyens.
Mais est-elle efficace malgré la complexité de son argumentation, son éloignement de la réalité par le fait que cela soit une représentation artistique ou encore son rôle qui ne peut être décisionnel ? Il semble donc normal de s’interroger sur sa véritable utilité.
Les limites de la littérature argumentatives
La littérature argumentative est une représentation artistique et n’est pas toujours proche de la réalité.
La littérature argumentative est souvent sous la forme d’une histoire, d’un conte, d’un roman c’est donc une forme artistique et comme tout art il y a une part d’invention, d’imagination simplement parce que l’auteur n’était pas présent lors des faits qu’il raconte. Par exemple dans la controverse de Valladolid, J.C Carrière relate un débat important ayant eu lieu plus de 400 ans avant la publication de son livre. Certaines œuvres sont aussi de pures inventions comme les fables de La Fontaine ou Micromégas de Voltaire il y a donc une part d’erreur dans leurs argumentations.
Pour revenir sur La Controverse de Valladolid, Las Casas lors de son argumentation exagère peut être les atrocités qui ont été commises sur les indiens car peu de personnes présentes lors de la controverse sont allées en Amérique et personne ne peut donc le contredire. Cela montre bien que selon nos convictions personnelles les choses peuvent être exagérées, embellies, tout comme le ferait un auteur en écrivant son livre. Éric-Emmanuel Schmitt résume très bien tout cela dans L’évangile selon Pilate :
« Lorsque l’on veut convaincre, la bonne